Familles d’accueil et services placeurs: comment penser (et éventuellement soutenir) des implications directes et indirectes des parents dans la vie de leur enfant ? – Qualität im KindesschutzInteressengemeinschaft für Qualität im Kindesschutz

Familles d’accueil et services placeurs: comment penser (et éventuellement soutenir) des implications directes et indirectes des parents dans la vie de leur enfant ?

Familles d’accueil et services placeurs: comment penser (et éventuellement soutenir) des implications directes et indirectes des parents dans la vie de leur enfant ? Atelier en lien avec la recherche Fondation Palatin "Enfants placés en famille d’accueil, prochaine génération"

La recherche Enfants placés en famille d’accueil, prochaine génération financée par la Fondation Palatin met en évidence dans ses conclusions la thématique de la collaboration avec les familles d’origine comme des champs de recherche et de développement à poursuivre. Cette conclusion s’appuie sur des critères de qualités reconnus d’un bon accompagnement des enfants en famille d’accueil, notamment : une participation reconnue comme bénéfique pour l’enfant de ses parents et de sa famille ; l’acceptation du placement par la famille d’origine ; l’acceptation, du côté de la famille d’accueil, de l’importance que revêt pour l’enfant sa famille d’origine ; enfin la nécessité également d’une forme de distance pour protéger l’enfant et le dispositif de placement.

Cependant, dans la réalité des pratiques, cette collaboration avec les familles d’origine est souvent reconnue comme étant un défi pour différentes raisons :  l’existence de fragilités parentales ; les potentielles difficultés de la famille d’origine (parents et proches) à accepter la mesure de placement, etc. Pour les familles d’accueil et le service placeur se pose également parfois la difficulté de protéger l’enfant de positions parentales qui, de leur point de vue, ne vont pas dans le sens de l’intérêt de l’enfant et/ou de la stabilité du placement.

Ces enjeux viennent raisonner dans les systèmes de protection de l’enfance, avec leurs particularités cantonales. Ils viennent également raisonner dans les dispositifs de formation, tels ceux proposés aux familles d’accueils.

Intervenant-e-s

  • Gaëlle Aeby, professeure associée Haute Ecole et Ecole Supérieure de Travail Social, Valais-Wallis : quelle collaboration entre famille d’accueil et famille d’origine observée dans le cadre de la recherche menée ?
  • Beatrice Lambert, professeure associée Haute Ecole de Travail Social, Fribourg : quelle diversité des supports de cette collaboration selon les cantons ?
  • Anne-Françoise Pont et Michel Favez, formateurs : comment ces enjeux viennent prendre place (ou pas) à l’intérieur de la formation adressée aux familles d’accueil à la Haute Ecole de Travail Social de Lausanne ?

Les courtes interventions seront suivies d’un long temps de discussion avec l’ensemble des personnes présentes à l’atelier (maximum 30 personnes). Un apéro sera ensuite organisé sur place.

Modération

  • Kim Stroumza, professeure associée Haute Ecole de Travail Social de Genève.

La question de l’utilité (des limites, des difficultés rencontrées par) des Normes de qualité transdisciplinaires

Langue
Français

Groupe-cible

L’atelier s’adresse aux familles d’accueil ainsi qu’aux professionnel-le-s concernés dans le champ de la protection de l’enfance : services placeurs, autorités de protection, formateurs.

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